Effet de la luminothérapie transcrânienne chez les patients avec un traumatisme crânien
Traumatisme cânien
Un traumatisme crânien est définie comme une lésion induite par une force externe qui peut altérer les fonctions cérébrales. comme la mémoire, le mouvement, les sensation et les émotions. Ces déficiences peuvent avoir une présentation clinique très variable. La matière blanche est particulièrement vulnérable à de telles lésions, qui peuvent se manifester par des changements chimiques et mécaniques dans les neurones affectés. Bien que ces changements puissent déclencher des lésions cellulaires irréversibles, ils peuvent également se résoudre, conduisant à une remyélinisation partielle ou même à une récupération complète. Ainsi, les thérapies qui peuvent induire la récupération de la myéline dans les axones après un traumatisme crânien sont attentivement étudiées par les chercheurs.
Thérapie par de faible faible niveau de lumière (Low-level light therapy – LLLT)
La thérapie par de faible niveau de lumière utilise la lumière proche infrarouge qui déclenche une biostimulation (appelé phobiomodulation) médiée par l’absorption de la lumière par les mitochondries. Plus précisément, on pense que la cytochrome C oxydase, un grand complexe protéique trans-membranaire, absorbe la lumière et régule à la hausse la production d’ATP (source d’énergie pour la cellule). La lumière proche de l’infrarouge peut également réguler à la hausse les molécules messagères et ainsi provoquer la transcription d’une gamme de nouveaux produits géniques.
Des études précliniques ont exploré l’effet de la thérapie par de faible niveau de lumière pour ses fonctions vasculaires et neuroprotectrices. Certaines études précliniques ont en outre démontré une amélioration de la récupération fonctionnelle du traumatisme crânien dans des modèles animaux.
Dans une étude récente parue en Septembre 2020, les chercheurs ont voulu savoir les effets de la thérapie par de faible niveau de lumière dans le cadre d’un traumatisme crânien aigu modéré chez les patients. Cette étude randomisée, prospective, double aveugle et contrôlée a été menée sur une période d’un an et demie sur 68 patients atteints de traumatisme crânien aigu modéré.
Une thérapie transcrânienne à faible intensité de lumière (lumière proche infrarouge) est censée conférer des effets vasculaires et neuroprotecteurs bénéfiques pour le cerveau. Cette récente étude a montré en premier lieu que la thérapie par lumière proche infrarouge était réalisable chez tous les patients et n’a présenté aucun événement indésirable. D’autre part elle a montré que cette luminothérapie a modifié plusieurs paramètres du fonctionnement du cerveau de manière statistiquement significative. Les chercheurs pensent que leur observation soutient l’idée que la thérapie par lumière de faible intensité (la photobiomodulation) affecte les voies de réparation de la myéline.
Une autre étude de cas parue en septembre 2020 aussi a montré une augmentation des volumes cérébraux, une connectivité fonctionnelle améliorée, une perfusion cérébrale accrue et des améliorations des scores des tests neuropsychologiques après 8 semaines de traitements avec de la photobiomodulation chez un joueur de hockey professionnel de 23 ans avec des antécédents de commotions cérébrales, ayant causé des symptômes de maux de tête, d’anxiété légère et de difficulté à se concentrer.
Dans le cadre de notre programme Cerebrostim et pour aider à améliorer le fonctionnement du cerveau de façon non invasive, nous utilisons la photobiomodulation, don’t nous en parlerons plus en détail dans un autre article.
En savoir plus sur la méthode Cerebrostim
Références :
Figueiro Longo MG, Tan CO, Chan ST, et al. Effect of Transcranial Low-Level Light Therapy vs Sham Therapy Among Patients With Moderate Traumatic Brain Injury: A Randomized Clinical Trial. JAMA Netw Open. 2020;3(9):e2017337. Published 2020 Sep 1. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.17337
Chao LL, Barlow C, Karimpoor M, Lim L. Changes in Brain Function and Structure After Self-Administered Home Photobiomodulation Treatment in a Concussion Case. Front Neurol. 2020;11:952. Published 2020 Sep 8. doi:10.3389/fneur.2020.00952