Le traumatisme crânien léger et la commotion cérébrale peuvent se produire et présenter de nombreuses symptomatologies selon la personne et le type d’accident.
Un diagnostic rapide par le corps médical est essentiel pour la suite de la rééducation qui peut être efficace pour le retour du sportif sur le terrain et/ou la disparition des symptômes.
Le football américain, le hockey et la boxe sont parmi les sports le plus associés aux traumatismes crâniens légers et commotions cérébrales. Mais d’autres chocs aussi anodins qu’une chute de vélo ou d’accident de voiture peuvent aussi provoquer des symptômes à long terme qui sont malheureusement souvent ignorés.
Le texte suivant est de Pr Michael Collins du CHU de Pittsburg aux Etats-Unis
Une commotion résulte seulement d’un choc direct à la tête
Une commotion peut résulter d’un choc à la tête, mais aussi au visage, la nuque ou une autre partie du corps (si la force de l’impact est transmise à la tête).
Dans un accident de voiture ou un choc au football par exemple, la tête peut ne pas être tapé directement mais ce sont des cas communs de commotion cérébrales.
Il n’y a pas de problème de retourner au même entrainement ou match après un traumatisme crânien léger si la personne se sent mieux tout de suite.
Il y a beaucoup de signes et symptômes liés à une commotion cérébrale. Si l’athlète montre, même de façon temporaire, ces signes ou symptômes; il ne devrait pas être autorisé de retourner sur le terrain avant d’avoir effectué des examens médicaux supplémentaires.
La meilleure solution pour une commotion cérébrale est de se reposer de préférence dans une salle ou chambre sombre.
Il n’existe pas un traitement typique pour toutes les commotions. Chaque personne peut nécessiter un traitement différent selon les facteurs pré-existants, le type de traumatisme, etc.
Après une courte période de récupération, la rééducation active comprenant une rééducation vestibulaire, et oculaire sont parmi les recommandations actuelles pour ne pas laisser installer les symptômes plus longuement.
Avoir une commotion cérébrale vous met au risque d’autres commotions futures.
Il n’y a pas de raison que la personne ayant eu une commotion ait un risque accrue d’autres commotion si une rééducation appropriée a été mise en place à temps après une première commotion. Néanmoins la présence ou la persistance de certains signes et symptômes tels que les migraines peuvent indiquer une plus grande probabilité de récidive en cas de chocs futurs.
Les commotions provoquent de façon certaine des lésions à long terme et une encéphalopathie traumatique chronique (CTE).
Les effets néfastes à long terme des commotions cérébrales sont principalement dus à une gestion inappropriée des traumatismes. Les effets à long terme des commotions ne sont pas encore totalement établies.
Les casques et les protèges-dents peuvent prévenir les effets d’une commotion.
Même si les casques tels que ceux utilisés dans le football américain et le hockey peuvent aider à éviter des factures crâniennes et des commotions cérébrales sévères, ils n’y a pas de preuve qu’ils puissent prévenir la survenue des commotions légères et les symptômes associés.